Visite giboyeuse.

Une fin de journée des plus agréables se terminait. Le temps frais et sec de la saison, fut propice à une partie de chasse qui apporta le butin espéré. Sourire aux lèvres, Le sergent du poste de police de Vienne, remontait le sentier du parc, une besace gonflée sur l'épaule.Il était fier de lui, et cela se voyait dans sa démarche. Les épaules droits, le torse bombé, il avait le pas cadencé, et la pipe qu'il fumait dégageait une douce odeur de tabac frais à travers l'air pur des jardins....

En arrivant pres de la chaumière du lieutenant, il se ravisa et décida de passer par les cuisines. Au moins, ce qu'il avait à y déposer serait déja en lieu approprié, prêt à être cuisiné.Décrottant ses chausses sur le rondin de bois prévu à cet effet, il regarde à travers la fenêtre et, s'étonne même de voir à travers. Son étonnement va grandissant, lorsqu'il aperçoit sur la table des cuisines un magnifique bouquet de fleurs. Tocquant fermement à la porte, il décida de ne point entrer comme à son habitude. Son flair de sergent lui indiquant que quelque chose de nouveau se tramait dans cette demeure.

Messages : 5 Date d'inscription : 01/10/2007

En entendant frapper, Vivaldiana laissa le poulet qu'elle été en train de farcir et se dirigea gracieusement vers la porte. Elle l'ouvrit. Sur le seuil se tenait un homme.

Une attente de courte durée, et la porte s'ouvre. Dans l'embrassure se tient une belle jeune femme qui, d'un air interrogatif, le dévisageait se demandant qui il pouvait être. S'inclinant, il se présentait .......

Le bonjour damoiselle, permettez moi de vous faire savoir que je suis le planton du poste de police de Vienne et, je viens rendre visite à mon lieutenant pour lui faire don d'une prise de chasse. Prise qui, je suis sur, il appréciera grandement surtout avec le bon vin dont regorge sa cave. Je vous avoue que je suis fort étonné de voir si jolie minois chez le lieutenant. C'est bien lui ça, que d'avoir homis de me faire savoir qu'il avait embauché si jolie servante.

Se délestant l'épaule de sa besace, il entreprit de défaire le lien de cuir qui la maintenait fermée. Il plonge sa main dedans et, en ressort tenue par les oreilles un splendide lièvre bien gras. Il le tend à Vivaldiana avec un sourir.......

Tient belle enfant, et tâche de faire bonne pitance avec. Le lieutenant est assez exigeant sur la bonne chaire et, je pense qu'il serait fort déçu si ce capucin n'avait pas bon gout après cuisson........Vous lui transmettrez mes amitiés et, si il a besoin de moi pour ce soir, je me trouverais au poste jusqu'à la nuit tombée.

s'inclinant de nouveau, il fit demi tour et se dirgea vers le bureau de police.

Messages : 5 Date d'inscription : 01/10/2007

"Je suis le planton du poste de police de Vienne et, je viens rendre une petite visite à mon lieutenant pour lui faire don d'une prise de chasse."
A cette phrase, Vivaldiana, qui jusque là se tenait raide, se décontracta. Mais quand le sergent l'a prit pour la bonne elle ne put s'empêcher de rougir. Lorsqu'il lui tendit le lapin, elle le prit poliment et avant qu'elle n'est pu prononcer un mot ou le remercier, elle le vit s'éloignait. Alors, elle referma lentement la porte derrière elle et se dirigea vers son plan de travail et se mit en tête l'idée de faire un beau rôti de lapin à la moutarde... ou de finir de farcir son poulet?

Une longue journée de travail au bureau l'avait épuisée.De force pour rentrer à demeure, seule la pensée de son aimée lui animait. Poussant la lourde porte d'entrée, il jeta un oeil en direction du planton et vit de la lumière. Le sergent est encore entrain de classer les parchemins. Se dit il, et il entra. Se débarassant de sa vareusse, il traversa le vestibule et se dirigea vers les cuisines. Il y trouva son amour. S'approchant doucement, il passe ses mains autour de ses hanches et, lui dépose un tendre baiser dans le cou. La faisant pivoter, il l'embrasse et l'étreint.

Comment vas tu mon ange? Je suis fourbu du travail accompli ce jour et se tapant sur le ventre mon estomac crie famine, à en dévorer un boeuf. Et toi ma belle comment c'est passée ta journée?

Messages : 5 Date d'inscription : 01/10/2007

Quand Vivaldiana sentit les mains de Brehamont sur ses hanches et son bisou dans le cou, elle frissonna. Quand il la fit pivoter et l'embrassa, elle rougit malgré elle.
"mon estomac crie famine, à en dévorer un boeuf."
A cette phrase, elle se souvint que le sergent était passé et qu'il était venu pour faire don d'un lièvre à son lieutenant.
Le sergent est passé dans l'après midi et il t'a apporté un beau lièvre pour ton dîner. Il a dit aussi que si tu le cherchais, tu le trouverais au poste jusqu'à la nuit tombée...
En souriant, elle ajouta.
Il m'a aussi prise pour la servante.
Sur ce, elle se dégagea à regret de l'étreinte de Brehamont, fit un tour sur elle même et se remit au travail, sous le regard amusé de celui-ci.

Ahahaha......... toi ma servante? Il est vrai que le pauvre, je ne l'est point averti du changement qu'il y avait eu dans ma vie. J'imagine bien dans quel désarroi il va se trouver quand, une fois que je le lui aurais annoncé qui tu es, il va se trouver. Pour la peine il serait bon de l'inviter à diner. Pour demain soir ma belle, d'un bon civet, ce lievre peux tu nous préparer?

S'asseyant pour regarder Vivaldiana oeuvrer dans sa cuisine, il se servit un verre de vin qu'il but lentement.

Ma foi, pour ce soir le sergent peux disposer, et si il revient aux nouvelles tu lui dira. Pour l'heure, je vais me prélasser dans un bon bain et, quand tu auras terminée ton poulet, il serait bon que tu me rejoignes.

Faisant plusieurs aller retour entre les cuisines où, l'eau chauffait dans de grosses marmites , et la salle de bains, il ne tardait pas à emplir le grand baquet ras bord.
....( suite dans la salle de bain)....

Messages : 5 Date d'inscription : 01/10/2007

C'était la première fois que Vivaldiana allait recevoir un invité en tant que maîtresse de maison.
Pour demain soir ma belle, d'un bon civet, ce lièvre peux tu nous préparer?
Bien sur que je pourrais faire ça.
Puis elle vit Brehamont se servir un ver de vin qu'il but lentement.
Pour l'heure, je vais me prélasser dans un bon bain et, quand tu auras terminée ton poulet, il serait bon que tu me rejoignes.
Vivaldiana sourit en pensant à cette alléchante proposition et se remit au travail en gardant tout de même un oeil sur Brehamont qui faisait des aller-retour entre les cuisines et la salle de bain. Puis Brehamont ne réapparut plus et elle sut qu'il était temps qu'elle le rejoigne.
Alors, elle mit le poulet embroché à bonne hauteur des flammes pour ne pas le brûler et, se dirigea silencieusement vers la salle de bain.

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